Anciennement connue comme Formose (“la belle île”) pour sa beauté, les habitants de Taïwan ont profité de son environnement naturel exceptionnel pour cultiver le thé à de multiples altitudes. Cette île tropicale très montagneuse offre en effet une grande variété de climats. Les thés taiwanais les plus réputés sont les thés wulong (semi-oxydés), notamment ceux de haute montagne (appelé “gao shan”). L’histoire du thé sur l’île est liée à l’immigration chinoise. La Chine continentale n’est qu’à 180 kilomètres, avec la province du Fujian, grande région théicole.

En 1662, les Néerlandais furent expulsés de Taiwan et, en 1683, l’île passa sous contrôle chinois, devenant une préfecture de la dynastie Qing. Durant cette période, différentes variétés de thé furent importées de la province du Fujian et cultivées dans le nord de l’île. Ces thés étaient principalement cultivés pour la consommation des travailleurs chinois et pour le commerce avec la Chine. Les thés cultivés à Taiwan ne furent connus par le reste du monde qu’au milieu des années 1860.

Aujourd’hui, une très grande proportion de la production de l’île est consommée localement. Et pour répondre à la demande du marché intérieur devenue significative, le pays importe trois fois plus qu’il n’exporte.

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