ENSEMBLE HOHIN ET DEUX TASSES
Pièces de l’atelier Kiyonori (Kyoto).
Ensemble composé d’un hohin (infuseur japonais) sans filtre et de deux tasses, pièces uniques réalisées par l’atelier de céramique Kiyonori, dans la préfecture de Kyoto. Les fentes au niveau du bec du hohin font office de filtre pour retenir les feuilles de thé.
L’atelier de céramique en japonais se dit “kama moto” (窯元). L’atelier Kiyonori utilise des émaux de cendre et un four à gaz. Ce qui donne ici cette belle céramique de couleur grise non émaillée, avec une glaçure aux jolis reflets bruns-verts, parfois rosés ici ou là. Les émaux de cendre ont toujours été importants dans l’histoire de la céramique japonaise, mais aussi chinoise et coréenne.
Hohin.
Hohin (宝瓶) est un terme japonais, dont les deux caractères signifient littéralement “pot au trésor” (c’est-à-dire réservé pour l’infusion des thés précieux). C’est un infuseur, proche du gaiwan chinois, mais avec un bec verseur, plus précis. C’est un ustensile idéal pour les amateurs de thé. Le volume de l’infuseur est petit (comparé à nos grosses théières occidentales). Il permet de bien infuser peu de feuilles (quelques grammes), en contact direct avec l’eau, et d’en concentrer les saveurs. L’infusion est courte (souvent une minute maximum). On peut infuser et réinfuser les mêmes feuilles, plusieurs fois de suite, en remettant de l’eau dans le hohin. Ce modèle non émaillé est plutôt à réserver pour une même famille de thés.
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