PU’ER BRUT QIZI BINGCHA 2016 ANNIVERSAIRE 70 ANS
Thé sombre Chine – Yunnan
100°C – de quelques secondes à 1 min
Voici une galette de thé pu’er brut Qizi Bingcha. C’est une édition particulière pour commémorer le 70ème anniversaire de la “Hong Kong Kowloon Tea Merchants Association” (l’association des marchands de thé de Hong Kong et Kowloon). C’est l’association elle-même qui a supervisé la production de cette galette spéciale, de collection. Les feuilles de thé et les bourgeons sont du printemps. Ils proviennent de théiers anciens de Wuliang Shan (province du Yunnan). La compression de la galette est traditionnelle, à la meule de pierre.
Wuliang Shan 无量山.
La chaine de montagnes des Wuliang Shan est une réserve naturelle nationale située au sud-ouest de la province du Yunnan. C’est en fait une combinaison de hauts sommets (point culminant 3300 mètres) et de vallées profondes, abritant diverses espèces d’animaux sauvages. La région compte de nombreux théiers qui poussent sur les pentes des montagnes, sur une superficie d’environ 200 kilomètres carrés.
Qizi Bincha 七子饼茶.
L’origine du nom remonte à l’époque Qing (1644-1912). On expédiait alors le thé pu’er en quantités importantes vers le Tibet, Hong Kong, Macao et Taïwan, ainsi que vers le Japon, la Corée et l’Asie du sud-est. Pour en faciliter le transport, et aussi parce que le thé était souvent offert en cadeau, on prit l’habitude d’emballer les galettes par sept. C’est de l’écorce d’arbre qui servait de contenant. Elle est plus résistante et plus accessible que le papier, délicat à fabriquer.
Le 7 est un chiffre favorable pour les Chinois. Et “Qizi” (七子, “sept fils”) fait référence à un dicton chinois : “à grande descendance, grand bonheur” (多子多福, duo zi duo fu). Offrir un lot de sept galettes revient en quelque sorte à souhaiter beaucoup d’enfants et de bonheur.
Aujourd’hui l’amateur de thé pu’er achète encore son thé en “tong” (筒). C’est une pile de sept galettes enveloppées dans des feuilles de bambous. Qizi Bingcha est devenu en quelque sorte une appellation générique pour désigner cette forme de conditionnement.
Notes de dégustation.
Un pu’er riche et vibrant. Il offre une belle palette aromatique avec ses notes fumées, camphrées, boisées et épicées Pendant la dégustation, on observe des petits retours sucrés bien agréables, que les Chinois appellent “hui gan” (回甘).
Méthode Gong Fu Cha recommandée : nombreuses infusions possibles de plusieurs secondes chacune en gaiwan/zhong (tasse à couvercle) ou petite théière. Rincer les feuilles avec une première infusion de quelques secondes avant d’infuser pour la dégustation.
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